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Les pays de l'Est

 LE TRIOMPHE DU CŒUR : « Etre Amour au cœur de l’Eglise pour que tous soient Un ». 

Des pays de contrastes

La situation sociale dans les pays de l’Est, comme dans la Russie moderne est profondément contrastée. Par exemple, la Russie émerge peu à peu, c’est un vaste chantier de reconstruction, mais fondamentalement, on peut dire qu’il existe deux Russies qui ne sont presque jamais en contact l’une avec l’autre. L’une, Moscou principalement puis Saint Petersbourg, largement derrière et quelques grandes villes industrielles. L’autre – la Russie profonde des campagnes, des petites villes, le monde de la lutte quotidienne pour les nécessités, qui prédomine au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la capitale.

    Les autres pays de l’Est suivent le même schéma.

    Quoique le niveau de vie augmente dans les grandes villes, et qu’une classe moyenne commence à émerger, il n’en reste pas moins que la majorité des familles ont des difficultés matérielles. Les pauvres ne sont pas nécessairement des chômeurs ou des « cas sociaux » urbains tels qu’ils existent en France. Ce sont des familles de travailleurs, des adultes ayant une formation technique moyenne et/ou une formation professionnelle. Des familles rurales avec des enfants, des retraités, sans compter les émigrés souvent sans papiers …

    Pour la Russie, selon un récent sondage, les plus riches tranches de la société ont doublé leur richesse au cours des 20 dernières années, tandis que près des deux tiers de la population n’est pas mieux nantie et les pauvres sont pratiquement tels qu’ils étaient à la chute de l’Union Soviétique. La corruption est telle que les procédures administratives sont souvent sans résultat. Ou durent des années.

    Les soins dans des hôpitaux ressemblent souvent à un parcours du combattant à cause du manque de place, de matériel et de médicaments, ils sont souvent hors de prix à cause de la corruption. Corruption et alcoolisme sont deux problèmes récurrents. Dans les hôpitaux de province, il manque littéralement de tout. Les médecins et les infirmières qui travaillent dans ces conditions sont en général compétents, et dévoués. Ils travaillent moyennant un salaire très faible et font souvent ce qu’ils peuvent à partir de leurs propres ressources. La « débrouillardise » est une nécessité.

      Pauvreté et pénurie dans les provinces

      A quelques kilomètres seulement de Moscou, on retrouve dans de nombreux petits villages la pauvreté. Les fermes collectives et les sovkhozes sont fermés pour la plupart, et il y a peu de travail. De sorte que les personnes sont contraintes de déménager en ville pour y trouver du travail et la campagne se dépeuple.

      ​Au coeur de cet univers quelque peu cahotique se véhiculent des trésors, des églises s’ouvrent, nous sommes surpris de découvrir au profond de coeurs souvent ravagés par la vie, des sources d’eau pure jaillir, une foi restée profondément ancrée, malgrès 80 années (+ de 3 générations) de négation de Dieu. Elle s’exprime à travers la liturgie, les icônes, un amour profond de la Mère de Dieu dont nous pouvons être jaloux et qui renouvelle notre foi.

      Le triomphe du Cœur de Marie se fait dans les profondeurs et il est contagieux…

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